les ondes de forme
les ondes de forme
l'energie vibratoire des ondes de forme
1. les ondes cosmo-telluriques
2. les ondes de forme
3. les ondes humaines
4. les travaux de lakhowsky
depuis quelques années,
nous entendons de plus en plus parler d'ondes de forme, d'ondes cosmo-telluriques,
de magnétisme ou encore d'influence à distance et de projection
active de la pensée. au gré des fluctuations du mouvement new
age (qui devient cependant de plus en plus une simple mode), les articles fleurissent
aussi bien dans les revues spécialisées que dans les magazines
populaires; les livres sur le sujet, auparavant de diffusion modeste, commencent
à se faire une petite place au soleil sur les rayons surchargés
des librairies.
nous verrons que si ces mystérieuses
ondes ne sont pas la panacée vantée par quelques-uns, elles ont
toutefois des applications pratiques non négligeables dans la vie courante.
mais tout d'abord, il nous faut faire un peu mieux connaissance avec ces «
forces » étranges et déroutantes que sont les « ondes
de forme » . précisons dès maintenant que le terme d' «
ondes » est peut-être impropre; leur nature n'étant pas définie.
on les désigne également comme des « vibrations de faible
énergie ». l'expression ondes de forme a été forgée
en radiesthésie par mm. chaumery et de bélizal â partir
de leurs recherches.
à quoi correspondent-elles?
c'est très difficile à dire précisément. les ondes
de forme sont d'étranges phénomènes que l'on n'arrive pas
(encore) à classifier. au mieux peut on les apprivoiser pour s'en servir.
à dire vrai, beaucoup de chercheurs et d'auteurs se sont penchés,
au cours des siècles, sur ce phénomène. ils l'ont constaté,
l'ont étudié... mais n'ont pu en donner aucune explication qui
soit unanimement acceptée. peut-être les progrès de la physique
dans les années à venir (et quand les scientifiques daigneront
officiellement s'intéresser au problème) nous apporteront ils
une réponse, mais pour l'heure les ondes de forme restent pudiquement
voilées. ainsi ne nous préoccuperons nous pratiquement pas de
cet aspect de la question. notre propos est de présenter un guide pratique
de l'utilisation des ondes de forme dans la vie quotidienne, et nous nous en
tiendrons essentiellement à cela.
selon la théorie, ces ondes
invisibles à l'oeil humain, d'origine inconnue, sont partout présentes.
comme les autres ondes, elles nous investissent, nous pénètrent
dans les moindres fibres de notre corps. sans que nous en ayons conscience.
toutefois, elles ne sont pas encore, en l'état actuel de nos connaissances,
clairement situées dans le spectre électromagnétique.
tout ce qui a forme dégage
de l'énergie, émet des ondes de forme qui agissent sur nous, en
bien ou en mal, tant au plan physique que psychologique.
toute onde, toute émanation de forme
peut se localiser ou se re localiser dans d'autres formes. inversement, toute
forme émet une onde ou en capte d'autres.
en principe donc, toutes les formes,
qu'elles soient bidimensionnelles (dessins, photos) ou tridimensionnelles (objets,
meubles, maisons), émettent des ondes dites « de forme ».
personne n'a pu prouver la justesse de cette théorie (par ailleurs assez
discutable), mais l'existence de ces « ondes », quelles que soient
leur nature et leur origine véritables, ne semble pas devoir être
mise en doute. des expériences nombreuses (mais non reconnues officiellement,
précisons le) ont montré leur existence et leur influence.
1.
les ondes cosmo-telluriques
l'influence des ondes dites «
cosmo-tellurique », qui ne sont rien d'autre que l'action conjuguée
des ondes cosmiques et de courants telluriques, est connue depuis longtemps.
depuis des millénaires, les orientaux, en particulier les chinois et
les japonais, pensent que des courants invisibles traversent le monde physique.
ces énergies sont à la fois positives et négatives.
le chi positif doit s'équilibrer avec le sha négatif. le chi doit
pouvoir emprunter une trajectoire sinueuse, tandis que les lignes droites du
sha doivent être détournées pour les empêcher d'être
néfastes. l'art de localiser les courants et de neutraliser ceux qui
sont négatifs s'appelle le feng shui.
au japon, aucun édifice important n'est bâti sans autorisation
de l'expert en feng shui. même les particuliers y ont recours. selon ces
spécialistes, les voies sinueuses provoquent la chance et les voies rectilignes
la malchance. c'est pourquoi dans les habitations, on arrête les lignes
droites en disposant des miroirs ou des paravents.
l'europe a également connu une technique similaire d'auscultation des
sols : la géomancie.
autrefois, on ne bâtissait pas une ville sans faire auparavant appel au
géomancien pour tracer un relevé des courants bénéfiques
et maléfiques.
au
début des années 1920, l'anglais alfred watkins remit à
l'honneur ces techniques. il pensait que des voies rectilignes avaient été
tracées à l'époque néolithique (4000/2000 avant
notre ère) selon un système géomantique qui visait à
les conformer à certains parcours de l'énergie vitale, appelés
«ondes de forme telluriques ». tous les monuments sacrés,
comme les cercles de pierres, tel celui de stonehenge, puis plus tard les églises
(souvent bâties sur d'anciens sites païens), étaient situés
sur ces parcours. ces alignements sont parfaitement visibles sur une carte d'état-major.
les sites mégalithiques de toute l'europe suivent ce même principe.
les alignements de carnac, en bretagne, sont placés sur des failles géomagnétiques,
comme l'ont montré des études récentes. notre moderne géobiologie,
très en vogue depuis quelques années, n'est pas autre chose qu'une
réactualisation plus scientifique de ces techniques ancestrales..
l'être humain, qui est une
antenne par ses bras et ses mains et une prise de terre par ses pieds, est sensible
à ces courants cosmo-telluriques. focalisées par nos capteurs
biologiques, ces énergies sont assimilées par notre corps énergétique
(aura) qui les répercute sur notre corps physique. la médecine
holistique (non reconnue officiellement) a clairement montré que notre
corps énergétique est le plus sensible : il est donc malade ou
guéri avant notre corps physique. la géobiologie (comme les sciences
de pointe) permet de prendre conscience de ce que les anciens savaient parfaitement,
quoique de façon intuitive, c'est-à-dire qu'il existe un lien
intime, une interdépendance entre les particules et les atomes de la
terre et du cosmos, et ceux composant notre corps. la science se teinte ainsi
non de mysticisme, mais de spiritualité. cette approche holistique a
permis de faire progresser la science dans des voies ignorées auparavant.
c'est ainsi que les travaux de différents chercheurs ont mis en évidence
l'existence de notre corps énergétique qui est le champ électromagnétique,
ou aura, de notre corps physique. cette énergie a pu être mesurée
et matérialisée sur une plaque photographique par le procédé
kirlian (haute fréquence), ou encore celui de la spectroscopie (basse
fréquence), à partir des travaux du centre international de médecine
quantique.
les courants telluriques sont des
courants magnétiques, c'est-à-dire des phénomènes
vibratoires auxquels notre corps énergétique est sensible. si
un lieu est déséquilibré ou chargé d'énergie
« maléfique » (à cause de la constitution ou de la
configuration du terrain), cela est perçu par notre champ bio électromagnétique
qui répercute l'information sur notre corps physique qui, à son
tour, développe maladies ou troubles. en effet, toute la terre est parcourue
par des courants magnétiques qui se croisent en un maillage (tel le célèbre
réseau de hartmann), avec des points telluriques où les intensités
sont plus ou moins fortes. ces points créent des axes magnétiques
qui véhiculent l'énergie tellurique. celle-ci se propage ensuite
en empruntant des failles géologiques ainsi que certains types de gisements,
tels ceux de quartz. le réseau couvre toute la planète, créant
des zones neutres, des lieux bénéfiques à la santé
et au bien-être, et des endroits « maléfiques » générateurs
d'ondes nocives. impossible donc d'y échapper. et l'influence du champ
magnétique de la terre, de l'atmosphère et des ondes cosmiques
complexifie encore le phénomène.
normalement, les couches atmosphériques
filtrent les rayons cosmiques et nous protègent des ondes électromagnétiques
ultracourtes et ultra pénétrantes engendrées par le vent
solaire, mais dans certains cas, ces énergies venues du cosmos peuvent
interférer avec les courants telluriques et donner naissance à
des hauts lieux cosmo-telluriques dont l'intensité énergétique
varie avec la position du soleil et l'activité solaire (orages magnétiques,
protubérances, etc.. il va sans dire que les déséquilibres
de la biosphère, engendrés par les activités polluantes
de l'être humain (en particulier la destruction de la couche d'ozone protectrice
par les gaz c.f.c.-chlorofluorocarbone -et autres produits chimiques), perturbent
les réseaux énergétiques. il en va de même dans les
habitations où, en plus de la nature du terrain et de la présence
éventuelle de failles ou de cours d'eau souterrains, les matériaux
de construction et les flux électromagnétiques des appareils électriques
et électroniques agissent sur les courants cosmo-telluriques, et peuvent
générer des ondes de forme ayant un effet néfaste sur la
santé aussi bien physique que psychologique (par exemple les «
maisons à cancer »).
des recherches menées depuis le début du siècle en europe,
aux etats-unis et dans l'ex-u.r.s.s. démontrèrent l'influence
des rayonnements souterrains sur la santé de tous les êtres vivants,
mais aussi sur leur comportement et leur évolution. d'une façon
générale, les travaux des géobiologistes ont prouvé
que l'équilibre cosmo-tellurique pouvait être perturbé par
différents facteurs, géologiques, cosmiques ou humains: tempête
magnétique solaire, explosion de supernova, pluie de météores
ou de comètes, cours d'eau souterrain, faille géologique, poche
de gaz souterraine, galerie de mine obstruée, gisement de minerais (l'uranium,
tout particulièrement), mais aussi par les erreurs d'architecture, l'électrification
intense, les isolations synthétiques, certains matériaux de synthèse
et l'emploi excessif de masses métalliques et de béton armé.
les points forts et faibles du réseau cosmo-tellurique semblent avoir
été connus dans les anciennes civilisations qui usaient de la
géomancie pour les déceler. les circuits initiatiques empruntent
souvent les points forts du magnétisme où le futur initié
s'imprègne des énergies cosmo-telluriques pour développer
sa puissance spirituelle ou élever son niveau de conscience.
on sait, par ailleurs, que les
oiseaux migrateurs et les baleines se servent des courants magnétiques
pour se diriger dans leurs migrations. pourquoi l'être humain n'aurait-il
pas une telle sensibilité ?
les hauts lieux initiatiques sont
également placés en des sites où le magnétisme cosmo-tellurique
est élevé. les anciens constructeurs de mégalithes, de
pyramides et plus tard de cathédrales semblent bien avoir eu connaissance
de ces phénomènes naturels que nous redécouvrons aujourd'hui.
ces connaissances anciennes nous sont parvenues sous forme de traditions et
de légendes. ainsi, les courants telluriques, la vouivre des celtes,
sont symbolisés par les dragons et les serpents. les forces cosmiques
sont représentées par des aigles ou des cerfs; et les interférences
cosmo-telluriques par des légendes comme celles de saint michel ou de
saint georges terrassant le dragon, ou encore de la vierge foulant aux pieds
le serpent.
il
s'agit, en définitive, des représentations associant ou opposant
des symboles solaires ou ouraniens et chthoniens (un bel exemple nous est fourni
par le cavalier à l'anguipède gallo-romain, qui provient d'un
mythe celte plus ancien).
on sait également qu'en
chine ancienne, les dragons étaient associés aux pratiques du
feng shui, c'est-à-dire de la géomancie. les géomanciens
recherchaient les emplacements les plus favorables à l'édification
des villes et des temples. selon le feng shui, les courants magnétiques
telluriques sont de nature négative (yin) ou positive (yang). le courant
positif était représenté par un dragon mâle et suivait
normalement les lignes des hauteurs. les routes allant ainsi de mont en mont
étaient appelées lung-mei (routes du dragon). on prenait
garde, en bâtissant les cités, les voies de communication ou les
édifices, à préserver l'équilibre naturel des forces.
les sites étaient donc choisis pour être en harmonie avec «
les courants locaux du souffle cosmique ».
l'anglais john mitchell, expert
en feng shui, travaillant sur les sites mégalithiques britanniques (qui
se répartissent suivant un réseau complexe correspondant aux lignes
de force des principaux courants telluriques) a montré que leur tracé
représentait, une fois pointé sur une carte de grande-bretagne,
l'image approximative d'un dragon. en reliant les uns aux autres les principaux
sites mégalithiques du sud de l'angleterre, il a pu constituer un gigantesque
alignement allant du saint michael's mount en cornouailles à la côte
est au nord de lowestoft, en passant par les sites de glastonbery et avebury.
de plus, cette ligne correspond à celle du lever du soleil au ler mai
(qui marque la fête de beltaine ou feu de bel, culte solaire répandu
dans toute la celtie). en suivant cette ligne d'ouest en est, john mitchell
a constaté une étonnante concentration d'éléments
associés au mythe du dragon : toponymie, anciennes sculptures, légendes
locales, églises et sites consacrés à saint michel et à
saint georges... une telle profusion d'indications relatives au dragon ne peut
évidemment pas être qu'une coïncidence. des recherches similaires
menées par l'auteur du présent ouvrage en lorraine ont donné
l'image d'un gigantesque cheval surmontant un serpent cornu (ce qui est une
représentation classique de la déesse solimara chez les leuques,
peuple celte qui habitait la région).
héritée du monde
néolithique, connue des celtes, des germanoscandinaves, de rome et de
byzance, la géomancie était connue primitivement en chine sous
le nom de hing-fa, art des formes et des situations, dont le feng shui est la
survivance. de l'occident à l'orient, la trace vivace de cette géobiologie
d'origine néolithique est restée sous sa forme mégalithique.
cela est particulièrement vrai pour l'angleterre où le réseau
énergétique des pierres levées est beaucoup moins abîmé
qu'en france, par exemple (où il a été détruit par
les chrétiens et charlemagne). il s'agissait de dresser un relevé
de l'état énergétique des lieux en repérant les
courants cosmo-telluriques, et de remédier aux éventuelles déficiences
pour déterminer les meilleures influences permettant à l'être
humain de vivre en harmonie avec son environnement naturel. la géomancie
servait à édifier les bâtiments, les monuments, les plans
des villes et des fortifications (celles de hanoï, tracées par des
ingénieurs français furent ensuite modifiées pour correspondre
aux données géomantiques), mais aussi à orienter les maisons
et à déterminer l'emplacement du mobilier à l'intérieur
de celles-ci.
a l'heure actuelle, la science
holistique occidentale redécouvre cette sagesse et ces connaissances
anciennes sous le nom de géobiologie.
selon la nouvelle physique, un
haut lieu est la résultante de trois facteurs : matière, énergie,
et information. un certain potentiel d'énergie émane du lieu,
favorisant la néguentropie (c'est-à-dire l'ordre) et retardant
l'entropie (le désordre). les lieux « maléfiques »
agissent inversement, engendrant troubles et maladies.
un haut lieu cosmo-tellurique est la résultante
d'un «plus » physique (physique classique : atome, proton, électron).
par exemple, une interférence géologique et géomagnétique
par la présence d'un courant tellurique et celle de minéraux particuliers
(quartz) qui canalisent cette énergie. il en résulte une incidence
sur le champ énergétique du lieu (physique quantique: quarks),
lui-même porteur d'une certaine information (physique holistique : électron
/antiélectron, matière / antimatière, gravitation /antigravitation,
gravité /antigravité).g.altenbach et b.legrais:lieux
magiques et sacrés de france
l'univers étant isomorphe,
l'approche de la géomancie et de la géobiologie ne peut être
qu'holistique. c'est déjà ce que professaient les alchimistes
en disant que tout est dans tout, que tout ce qui est en haut est comme ce qui
est en bas. en d'autres termes, les influences qui gouvernent l'univers sont
nécessairement les mêmes que celles qui régissent la vie
sur terre (ce qu'a d'ailleurs parfaitement démontré l'astrophysique).
l'univers est un tout qui ne peut être étudié par morcellement,
mais il est également complexe, c'est-à-dire que réel et
imaginaire s'y mêlent intimement. cela a pour conséquence que toute
idée, toute pensée correspond à un acte en trouvant sa
réalité dans un autre système de référence,
un autre plan d'existence ou une autre dimension si l'on préfère.
là est la clef de l'action à distance ou encore de la radionique
(ondes de forme) ou de la télépsychie (projection mentale d' «
ondes de forme » ). là où l'homme « mégalithique
» plantait ses pierres dans la terre, l'homme « moderne »
trace des schémas émetteurs qui doivent agir en véhiculant
des ondes de forme.
2.
les ondes de forme
nous avons vu que ce que l'on appelle
«ondes de forme » sont des radiations électromagnétiques
ou du moins que l'on considère comme telles, dont la longeur d'onde est
inconnue.
leur origine est muurelle, mais
la théorie prétend qu'il est possible de les générer
artificiellement à partir d'appareillages électroniques (radionique),
de simples graphiques ou encore de structures tridimensionnelles.
chaque objet émettrait donc
des ondes de forme. une telle idée peut paraître sinon étrange,
du moins inhabituelle. pourtant, de nombreuses expériences dans le monde
entier semblent l'accréditer. quelles que soient leur nature et leur
origine, ces mystérieuses ondes de forme paraissent bel et bien exister,
et avoir une influence sur la vie, bonne ou en mauvaise.
il y a quelques décennies,
à la suite de recherches sur les vibrations des plantes, monsieur de
bélizal avait attaché au tronc d'un jeune pommier vigoureux une
forme spéciale en bois de trente centimètres de long. il avait
eu soin d'inverser les polarités naturelles de la forme par rapport à
la normale; en d'autres termes, il l'avait mise à l'envers. au bout de
trois semaines, le pommier avait perdu ses feuilles.
au cours de l'été
1929, une nouvelle route avait été ouverte entre brême et
bremerhaven. un an plus tard, on dénombrait plus de cent accidents sur
cette voie. tous les accidents s'étaient produits au même endroit,
au kilomètre 239, sur une ligne droite qui ne présentait aucune
difficulté. lorsqu'ils furent interrogés par la police, les survivants
déclarèrent avoir éprouvé une grande « excitation
» au moment où leur voiture arrivait au niveau de la borne, et
senti une force les faire dévier vers le bas?côté. les accidents
continuaient au kilomètre fatidique et la police restait très
perplexe, lorsqu'un sourcier du pays, carl wehrs, avança que la force
mystérieuse n'était rien d'autre qu'un puissant champ magnétique
créé par un courant tellurique. pour apporter la preuve de ce
qu'il avançait, il se rendit sur les lieux, une baguette de sourcier
à la main. alors qu'il arrivait à proximité de la borne,
la baguette vola de ses mains. comme arrachée par une force invisible,
elle fut projetée de l'autre côté de la route, tandis que
le sourcier faisait un demi-tour sur lui-même! wehrs appliqua sa propre
solution au problème. il enterra un coffre de cuivre rempli de petits
morceaux du même métal en forme d'étoiles, juste à
la base de la borne. trois semaines durant, le coffre resta là et on
ne dénombra plus aucun accident. on le retira, et les trois premières
voitures qui passèrent eurent un accident. le coffre de nouveau replacé,
il n'y eut plus de drames à la hauteur du kilomètre 239.
ces exemples illustrent la puissance
et l'efficacité des formes maniées en connaissance de cause, ainsi
que la variété d'utilisation des ondes de forme.
nous verrons au cours de cet ouvrage
comment créer des graphiques actifs « générant »
des ondes de forme, comment se protéger des radiations maléfiques,
ou encore l'utilisation mentale de ces ondes, car le corps humain possède
lui aussi un champ magnétique propre.
3.
les ondes humaines
les ondes humaines sont ce que
nous appelons le magnétisme. si l'existence d'un champ bio?électromagnétique
autour des corps vivants (humains, mais aussi animaux et plantes) est aujourd'hui
prouvée, force est de reconnaître que nous ignorons à peu
près tout de la nature de ce que nous désignons comme «
magnétisme humain ». pour comprendre cette terminologie, il faut
remonter deux siècles en arrière, à l'époque dite
« des lumières ».
alors que mesmer se faisait connaître
par ses recherches sur les guérisons par l'imposition des mains, gauss
mesurait le champ magnétique de la magnétite ou pierre d'aimant.
on fit immédiatement le lien entre ces deux phénomènes,
magnétisme minéral et influence émanant des corps vivants.
c'est pourquoi mesurer choisit le terme de « magnétisme animal
» (il ignorait que les végétaux étaient aussi concernés)
pour désigner cette « force » connue depuis longtemps. mais
tout cela sentait trop la magie en ce siècle des lumières, et
mesmer ne put faire reconnaître son étrange « découverte
» à la science balbutiante de l'époque.
au cours du temps, de l'antiquité
à nos jours, cette force
inconnue qui permet l'action de l'esprit sur la matière, que l'on appelle
improprement les « phénomènes paranormaux », a reçu
de nombreuses dénominations, comme nous le voyons sur le tableau page
suivante.
ce phénomène, quelles
que soient son origine et sa nature, est perçu comme une énergie
qui baigne l'univers tout entier et toutes ses manifestations (minéral,
végétal, animal, humain, structure atomique...), à des
niveaux vibratoires différents.
sa nature, si l'on en croit certaines
recherches scientifiques actuelles (émile pinel, jean-e. charon, costa
de beauregard, boris presman...), serait électromagnétique (corpusculaire
et/ou ondulatoire). selon les mesures effectuées par boris presman, sa
longueur d'onde serait à une marge inférieure à celle des
rayons x.
un large champ d'investigations
s'est ouvert à la science de pointe, et les recherches ont permis une
avancée non négligeable en ce domaine. peu à peu, cette
force énigmatique, que nous appelons dans cet ouvrage, par simple commodité,
rappelons-le, « ondes de forme » ou « champ de forme »,
livre ses secrets. nous rendrons brièvement compte plus loin de ces recherches
qui nous permettent de mieux cerner le phénomène, même s'il
est encore très mystérieux.
différentes dénominations des phénomènes
paranormaux
chine antique
énergie vitale.
inde ancienne
prâna.
polynésie, religion huna
mana.
celtie, gaule
fleuve de vie.
paracelse
munis ou fluide astral.
j.-b. van helmont
magnale magnum.
mesurer
magnétisme animal.
reichenbach
force odique.
keely
force motrice.
blondlot
rayon n.
l.-e. eeman
force x.
radiesthésie
force rhabdique ou éthérique.
radionique
onde de forme ou champ de forme.
parapsychologie soviétique
énergie bioplasmique.
parapsychologie tchèque
énergie psychotronique.
é. pinel
champ unitaire causal.
j.-e. charon
éons.
physique quantique d'avant-garde
ondes quantiques.
nous savons déjà
qu'il est inhérent aux êtres vivants (magnétisme animal),
qu'il se manifeste également en dehors d'eux (ondes de forme), qu'il
prend diverses apparences (ondes cosmotelluriques, télépathie,
télépsychie ...), et qu'il pourrait être véhiculé
par les formes, que celles-ci soient physiques ou mentales.
les travaux modernes sur le magnétisme
ont commencé avec hector durville. cette théorie du magnétisme
avait déjà été défendue par lucrèce
et son maître épicure, par démocrite, platon, les pythagoriciens
et descartes. cuvier, lord kelvin (avec ses atomes tourbillons), félix
le dantec, bohn et lartigue s'en sont également faits les défenseurs.
cuvier écrivait :
l'être vivant est un tourbillon
à direction constante dans lequel la matière est moins essentielle
que la forme.
ces tourbillons moléculaires,
conformément aux théories de helmholtz, maxwell, poincaré,
berthelot, etc., peuvent subir des attractions et des répulsions; ils
peuvent entrer en vibration. or, si l'on en croit certains, une propriété
essentielle de ces tourbillons serait de contenir le « principe directeur
de la vie » , la « force vitale » des anciens. a ce sujet,
lartigue écrivait:
tous les tourbillons sont doués de
la propriété de donner naissance à d'autres tourbillons
plus petits, spécifiquement semblables au tourbillon générateur
et, comme lui, susceptibles de s'accroître en masse et en énergie
aux dépens de la masse et de l'énergie du milieu ambiant.
il résulte de cette théorie,
proche de la géométrie fractale actuelle, une émission
possible de radiations. ce rayonnement serait biologique, du moins en ce qui
concerne les êtres vivants. si les molécules sont électriquement
chargées, elles vont créer un champ magnétique qui agira
sur les ions (atome, groupe d'atomes, voire molécule, portant une charge
électrique) du milieu extérieur et pourra ainsi leur communiquer
un mouvement. bohn a repris cette hypothèse
les particules constitutives des substances
organiques seraient douées de mouvements vibratoires. lorsqu'une molécule
protoplasmique vibre dans le voisinage de substances d'une constitution appropriée,
elle leur communique son mode de vibration et le mode d'arrangement d'atomes
qu'elle a elle-même. ce serait là le secret de l'assimilation,
propriété caractéristique des êtres vivants.
il serait donc ainsi possible
d'agir à distance en utilisant ce que les radiesthésistes appellent
l'agent éthérique (et que nous appelons dans cet ouvrage ondes
de forme ou champ de forme), et qui serait, comme nous l'avons vu, de nature
électromagnétique. nous retrouverions ainsi chez l'être
vivant le principe d'émanation par la forme d'une force toujours présente
et contenue. chez l'être humain, cette force serait représentée
par la volonté, la motivation ou le désir qui sont les moteurs
de l'action. l'onde humaine, ou magnétisme, latente en chacun et chacune
de nous serait activée par la volonté, la motivation ou le désir
(selon les individus), permettant d'utiliser un potentiel inconnu du cerveau
humain pour agir à distance, aussi bien dans l'espace que dans le temps
(mais cette « force » se propagerait en un temps nul, quelle que
soit la distance). voilà une hypothèse qui ouvre de très
larges perspectives.
4.
les travaux de lakhowsky
dans les années 1920,
un physicien et biologiste français, georges lakhowsky, a été
l'un des premiers à étudier les relations entre les radiations
cosmiques et les phénomènes vitaux. il fut en quelque sorte
le précurseur de la géobiologie scientifique moderne. à
travers ses livres et de nombreuses communications à l'académie
des sciences, qui parurent dans les journaux scientifiques, il construisit
sa théorie selon laquelle les rayonnements cosmo-telluriques avaient
une influence, bonne ou mauvaise, sur la vie.
ses recherches commencèrent
avec l'étude de l'instinct animal. on s'est toujours interrogé
sur l'incroyable faculté d'orientation des pigeons voyageurs, ou sur
la capacité de certains oiseaux à s'orienter dans l'obscurité.
un autre cas étonnant
est celui des lemmings des régions scandinaves, qui émigrent
des montagnes de norvège vers la mer, à l'approche de l'hiver,
par groupes de plusieurs milliers, en suivant toujours la ligne droite, même
s'ils doivent contourner des obstacles. comment ces animaux trouvent-ils leur
chemin ? les naturalistes n'ont jamais su répondre à cette question
troublante, sinon en évoquant un mystérieux « instinct
»
lakhowsky ne se contentera pas
de cette pseudo-explication et il va développer une théorie
très ingénieuse. un jour, à paterna, près de valence
en espagne, il assista à un phénomène de la plus haute
importance. des pigeons avaient été lâchés, mais
les oiseaux décrivaient des cercles en l'air, sans réussir à
trouver leur direction. or, à peu de distance se trouvait une station
radiotélégraphique en train d'émettre. la désorientation
des volatiles cessa dès que la station eut terminé ses émissions.
l'expérience fut répétée à plusieurs reprises
avec le même résultat. cette observation fut le point de départ
de l'explication avancée par lakhowsky.
des recherches scientifiques
ultérieures ont montré que la vie exploite l'électricité
et le magnétisme depuis longtemps.
par exemple, on sait aujourd'hui
que les racines des plantes possèdent, au niveau de la coiffe (extrémité
de la racine), une partie sensible à la gravité leur permettant
de pousser dans le bon sens pour s'enfoncer dans la terre afin d'y trouver
de la nourriture.
les fourmis, quant à elles,
ont leur organe de johnston, constitué de petits canaux crâniens
remplis de particules sensibles aux champs magnétiques terrestres,
qui leur permet de se situer par rapport à ces champs magnétiques
et de s'orienter.
il existe en chaque être
vivant des champs électriques extrêmement complexes et subtils
qui imprègnent les tissus, les muscles, les os, les cellules. ces champs
interfèrent avec ceux qui sont présents dans l'environnement.
l'existence de ces champs électriques a été découverte
par la science officielle durant les années 1940-50. ils sont présents
dans les êtres humains mais aussi chez les animaux, les végétaux,
et également dans le protoplasme. on les appelle les champs v, des
champs bioélectriques et électrodynamiques qui sont caractéristiques
des êtres vivants. la terre elle?même est un réseau inextricable
d'énergie électrique, et
son champ magnétique est rendu encore plus complexe par les minéraux,
l'eau, les roches, et aussi par les structures artificielles humaines. tous
ces champs interagissent d'une façon extrêmement complexe, et
les formes vivantes sont affectées physiquement et mentalement par
ces interactions.
on sait également que
les poissons étaient autrefois anatomiquement bâtis pour agir
comme des détecteurs de charges de dispersion. la grande majorité
des requins, raies et chiens de mer possède des petites ouvertures
cutanées de canaux, disséminées sur la tête et
autour des mâchoires. ces canaux se regroupent sur le nez, sous l'oeil
et l'extrémité de la mâchoire inférieure, et forment
ainsi des amas cellulaires sensoriels que l'on appelle les ampoules de lorenzini,
du nom de l'anatomiste italien qui les décrivit au siècle dernier.
on s'est longtemps interrogé sur l'utilité de ces capteurs,
et il fallut attendre 1962 pour découvrir que l'on avait affaire à
l'une des structures les plus électrosensibles jamais trouvées.
les expérimentations ont
mis en évidence la capacité de la raie bouclée d'être
sensible à une variation de voltage de 0,01 microvolt, ce qui signifie
qu'elle peut détecter un champ électrique plusieurs milliards
de fois plus faible que celui produit par le courant domestique que nous utilisons.
les poissons marins engendrent
un courant et des gradients de potentiel de basse fréquence, alors
qu'ils se déplacent dans l'eau salée et que celle-ci traverse
leurs branchies. ces champs sont détectables à distance, comme
l'a prouvé une série d'expériences portant sur la roussette.
celle-ci peut déceler un carrelet enfoui sous plusieurs centimètres
de sable, la nuit, en eau trouble. on aapporté la preuve que les repères
de la roussette sont bien de nature électrique, en enrobant des carrelets
dans de l'agar-agar (une gélatine à base d'algue) qui laisse
passer le courant électrique mais dissimule le poisson à la
vue, à l'ouïe et à l'odorat. les expériences ont
clairement montré que les roussettes localisaient facilement les poissons
isolés dans le bloc de gélatine, mais qu'elles ne décelaient
pas la présence de morceaux de carrelets morts placés dans les
mêmes conditions : les roussettes n'étaient attirées que
par le champ électrique généré par les poissons
vivants. par la suite, on découvrit qu'une feuille de polyéthylène
avait la propriété de protéger le carrelet vivant de
la voracité des roussettes. la marine américaine a mis à
profit cette découverte pour tester des protections contre les requins,
constituées de sacs en polyvinyle dans lesquels les marins naufragés
peuvent se glisser. une autre constatation s'est dégagée des
expériences menées sur les roussettes : quand un poisson traverse
le champ magnétique terrestre en nageant d'ouest en est, il joue le
même rôle que le disque de cuivre de faraday du premier générateur
électrique: il engendre un courant électrique qui traverse le
poisson, et induit un champ électromagnétique détecté
par ses ampoules de lorenzini. c'est-à-dire que la roussette, en se
déplaçant, acquiert un compas électromagnétique
qui lui permet de s'orienter non seulement par rapport à ses propres
détecteurs, mais aussi en fonction des champs produits par les courants
océaniques qui interfèrent avec le champ magnétique terrestre.
de nombreux animaux agissent
de même. ainsi, en 1975, richard blackmore, de l'université du
massachusetts, découvrit que les bactéries possèdent
une sensibilité magnétique, et qu'elles se servent de la déclinaison
du champ magnétique terrestre pour se diriger, luttant contre les mouvements
aléatoires des molécules d'eau autour d'elles et se dirigeant
vers la riche vase des fonds. c'est grâce à cette faculté
que les micro-organismes en bâtonnets se déposent toujours en
direction du nord magnétique sur les lames des microscopes.
grâce au microscope électronique,
on a pu montrer que ces micro-organismes contiennent des microcristaux de
magnétite, matériau ferreux sensible aux champs magnétiques.
de semblables magnétites ont, depuis, été découvertes
dans l'estomac des abeilles, dans les os du crâne de certains poissons
migrateurs, etdans les sinus et la partie supérieure des coussinets
plantaires des chats. c'est également le cas pour les pigeons qui possèdent
entre la paroi du crâne et le cerveau, sur le côté droit
de la tête, un infime dépôt de ferritine magnétique,
qui est une protéine capable de fixer le fer.
des recherches menées
à l'université de lund, en suède, ont encore montré
que même si les oiseaux naissent dotés de ce compas naturel,
ils doivent l'étalonner eux-mêmes. des oisillons gobe-mouches
noirs ont été placés, durant les douze premiers mois
de leur vie, dans des nids fermés garnis de bobines de helmholtz faisant
subir au champ magnétique une rotation de 90°, de telle sorte que
le nord magnétique était devenu pour eux l'est.
lorsqu'on les replaça
sous l'influence magnétique naturelle, ils ignorèrent les repères
visuels et s'envolèrent dans une direction perpendiculaire à
leur route migratoire traditionnelle, conformément au champ magnétique
déplacé dans lequel ils avaient été tenus au début
de leur existence. ils n'étaient plus capables de s'orienter correctement.
sans intervention humaine, les malheureux oiseaux seraient morts quelque part
dans les régions glacées de l'atlantique nord (les gobe-mouches
nidifient en europe du nord, mais ils émigrent pour passer l'hiver
en afrique tropicale).
ces quelques exemples nous montrent
à quel point l'utilisation du magnétisme est une chose naturelle
pour beaucoup d'animaux. pourquoi n'en irait-il pas ainsi pour l'être
humain?
on sait aujourd'hui, grâce
entre autres aux travaux du professeur yves rocard, que les êtres humains
perçoivent le champ magnétique terrestre (ce qui explique d'ailleurs
les mouvements de la baguette de sourcier et les oscillations du pendule).
on sait aussi que les êtres vivants possèdent un champ bio?électromagnétique,
que l'on appelle l'aura.
cependant, la théorie
de lakhowsky va plus loin: selon elle, tous les êtres vivants non seulement
émettent des radiations, mais sont également capables, à
de très rares exceptions près, de recevoir et de transmettre
des ondes. la faculté d'orientation des animaux serait donc le résultat
de l'émission et de la réception des ondes électromagnétiques
et des ondes cosmiques.
ainsi, avant l'heure, lakhowsky
avait prévu l'existence de l'aura (scientifiquement parlant) et la
faculté de perception du champ magnétique. continuant sur sa
lancée, il décrivit la cellule, élément constitutif
des tissus animaux et végétaux, comme un circuit oscillant naturel
doué d'une longueur d'onde déterminée et très
courte.
de fait, la cellule est constituée
du protoplasme entouré de la membrane cellulaire. dans le protoplasme
se trouve le noyau qui est formé d'un filament tubulaire contenant
le liquide conducteur enveloppé dans une substance chromatique isolante.
voilà qui ressemble fort au circuit oscillant de hertz. c'est un véritable
circuit électrique doué de self-induction et susceptible d'osciller
et de résonner à une fréquence très élevée.
la bobine d'induction est constituée
par la spire que représente le filament du noyau, le condensateur est
formé par la capacité entre les deux extrémités
du filament lui-même.
lakhowsky en déduit que
la vie est constituée par des oscillations de cellules, et donc qu'elle
naît de la radiation puis qu'elle continue à être liée
à la radiation. c'est l'harmonie des vibrations cellulaires qui assure
des fonctions vitales normales. que survienne un déséquilibre
de ces vibrations, et c'est la maladie. ainsi, lorsque pour une raison ou
une autre l'isolement du filament du noyau est détruit, il n'est plus
possible à la cellule d'osciller, et c'est la mort.
la fièvre, phénomène
encore mystérieux, si courante au cours des maladies, trouve également
une explication dans la théorie de lakhowsky, à travers l'action
des microbes pathogènes. ceux-ci, également constitués
d'une seule cellule émettrice, et en contact avec les tissus de l'organisme
où ils logent, provoquent ce que lakhowsky appelle la « guerre
des radiations » avec les cellules saines. en raison de la résistance
opposée par le filament du noyau, celle-ci varie par suite de causes
morbides, et il se produit des variations de température donnant la
fièvre et l'hypothermie (on sait qu'un courant traversant un conducteur
développe de la chaleur à cause de la résistance qu'il
rencontre... et c'est le même phénomène qui se produirait
dans le corps).
pour lakhowsky, les êtres
vivants sont donc sensibles aux radiations extérieures. certaines études
ont montré une corrélation entre les éruptions solaires
(taches solaires) et l'activité biologique, sans pouvoir l'expliquer.
partant de ces relations entre les radiations et les maladies, lakhowsky s'est
attaché au problème du cancer. ses travaux ont montré
que les terrains constitués d'argiles plastiques et de marnes peuvent
favoriser le développement des cancers. des statistiques dressées
dans les années 1920, pour diverses villes françaises, anglaises,
suisses et italiennes, ont montré que la proportion la plus forte de
cancers était celle où le terrain était formé
d'argiles, de marnes et de minerai de fer (le taux le plus élevé
revenait à nancy avec 1,95 cas pour mille habitants); alors que la
plus faible était celle où le terrain était constitué
de sables et de graviers (le meilleur emplacement étant celui de genève,
avec 0,5 cas pour mille habitants). la raison en est simple : les terrains
conducteurs imperméables aux ondes, c'est-à-dire ceux constitués
d'argiles, de dépôts carbonifères et de minerai de fer,
donnent des courants intenses par suite de réflexions et de diffusions
qui se créent à la surface du sol, provoquant un nouveau champ
de radiations interférentes. l'eau est isolante quand elle est privée
de sels (ce qui est le cas quand elle est courante ou quand elle séjourne
sur des terrains sablonneux, comme à genève); ou au contraire
conductrice si elle est riche en sels (comme c'est le cas à nancy)
: elle serait ainsi cause d'une densité faible ou forte de cancers.
bien sûr, ces facteurs ne sont pas les seuls à être en
cause, mais ils constitueraient, selon lakhowsky, un terrain plus ou moins
propice à l'apparition de la maladie.
lakhowsky a transposé
ses hypothèses de la théorie à la pratique. après
avoir obtenu de bons résultats sur des plantes atteintes du cancer
provoqué par le bacterium tumefaciens, et sur des animaux, il est passé
aux applications cliniques dans divers hôpitaux. dans ce but, il a fait
usage de circuits oscillants, ceux?ci étant constitués d'une
spire de fil métallique isolé placée autour du sujet
à traiter. ces circuits peuvent être réalisés sous
forme de ceinture, de collier ou de bracelet. le calcul de longueur d'onde
et de fréquence d'un circuit oscillant est très simple. la longueur
d'onde est égale au diamètre du circuit divisé par deux
(soit le rayon). la fréquence est égale à la vitesse
de la lumière (c) divisée par le rayon (r). par exemple, pour
un circuit oscillant de trente centimètres de diamètre:
la longueur d'onde sera égale à
trente centimètres (diamètre) divisés par deux, soit
quinze centimètres (c'est-à-dire le rayon).
la fréquence sera égale à 300 000 000 m/s (c,
vitesse de la lumière arrondie) divisée par 0,15 (rayon en mètre),
soit 2 ghz, c'est-à-dire 2 000 000 000 de vibrations par seconde.
le célèbre collier lakhowsky est
un circuit oscillant ouvert, c'est-à-dire que le cercle n'est pas fermé
(comme un torque gaulois). les métaux constituants sont l'argent, le
cuivre, l'étain, le fer, le nickel, l'or et le zinc.
le principe en est fort simple : l'ensemble
vibre parce qu'il crée un « plus » et un « moins »
en étant ouvert (c'est aussi le principe des éclateurs, dont nous
parlerons plus loin), et communique sa vibration.
la théorie de lakhowsky voulant que la
maladie soit un déséquilibre oscillatoire, le circuit en vibrant
produit une onde d'une certaine longueur (égale, comme nous l'avons vu,
au rayon du circuit) et d'une certaine fréquence (c/r), qui agit par
effet de résonance en venant suppléer l'oscillation. l'onde engendrée
correspond à une énergie vibratoire naturelle. en simplifiant
à l'extrême, n'importe quel morceau de métal tordu selon
le circuit de hertz peut devenir un appareil vibratoire.
travaillant toujours sur le cancer, georges
lakhowsky a mis au point un appareil devant être fixé au lit du
malade, et appelé par lui pour cette raison « lit-radio-cellulo-oscillateur
».
cet appareil a deux lampes triodes placées
symétriquement qui sont alimentées par du courant alternatif,
tant pour la tension de la plaque que pour le chauffage des filaments. les deux
grilles sont au filament. l'accouplement est rendu variable par une rotation
de l'une des spires. les ondes produites s'étendraient sur la gamme de
deux à dix mètres.
selon le professeur sordello attilj,
de rome, des améliorations et même des guérisons furent
obtenues sur des malades (dont des cas de cancer généralisé)
de l'hôpital san spirito de rome, grâce aux appareils de lakhowsky.
georges lakhowsky a condensé
sa pensée dans ce triple principe:
la vie naît de la radiation
est entretenue par la radiation
est supprimée par tout déséquilibre oscillatoire.
avec les travaux de lakhowsky, les ondes de
forme sont passées du domaine de la magie à celui de la science.
aujourd'hui, la recherche continue même
si elle reste officieuse, et nous avons inventé le terme de < parapsychologie
» (pourtant très impropre) pour ces études. alors qu'ils
restent parfois en marge de la science officielle, certains chercheurs travaillent
sur cette « nouvelle » science, et permettent de lever un peu plus
le voile du mystère, comme nous allons le voir en survolant brièvement
certaines recherches et théories modernes.
extrait du livre l'énergie vibratoire des ondes de
forme de jean-paul ronecker, aux éditions dangles
les ondes de forme
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